Record de visiteurs à Mayotte en 2022

Sans grande surprise, la première clientèle de l’île vient de France hexagonale (61%) suivie ensuite par les habitants de l’île de la Réunion (35%).

Le motif affinitaire (rendre visite à un proche) est le principal objectif de séjour avec 64% des visiteurs concernés, après eux 24% viennent pour affaires et 12% sont des visiteurs d’agrément.

Ces profils variés ont des expériences très différentes, on note que la durée moyenne des séjours est de 16 jours pour les touristes d’agrément, 23 jours pour les touristes d’affaires et 32 jours pour les touristes affinitaires.

Chiffre clef : 24% des voyageurs sont des primo-visiteurs.

Ce chiffre est un signe encourageant pour l’attractivité du territoire et reflète sa capacité à séduire de nouveaux visiteurs.

Le pendant économique de la fréquentation touristique est bien au rendez-vous, nous estimons à plus de 86M€ les recettes générées sur le territoire (les billets d’avion sont exclus) par les touristes en 2022. Il s’agit, là aussi, d’un record.

Si une part de cette augmentation des dépenses peut être imputée à l’inflation, on peut raisonnablement considérer que les visiteurs ont eu tendance à plus dépenser que lors des années passées.

Le potentiel de progression de la destination est important et laisse présager de beaux jours en perspective pour Mayotte sur le plan touristique !

Après deux années marquées par la crise sanitaire, l’année 2022 marque la réelle reprise en termes d’activité aérienne et de fréquentation touristique. Le trafic aérien a connu une hausse de 56% par rapport à l’année dernière pour atteindre le chiffre de 393 000 voyageurs ayant transité par l’aéroport Marcel Henry. Ce chiffre est aussi en augmentation de 2% par rapport au trafic observé en 2019 (l’année de référence des chiffres touristiques).

Si l’activité touristique est longtemps restée stable à Mayotte avec un nombre de touristes restant autour de 50 000 de 2009 à 2016, un vrai tournant a été remarqué en 2017.

L’année 2018, particulièrement perturbée par les mouvements de grève et les séismes liés à la formation du volcan n’a enregistré qu’une légère baisse et l’année 2019 montrait déjà que la tendance à la croissance se confirmait.