Carte d’identité
- La tenue : le Salouva
- Le maquillage : le M’sindzano
- Les bijoux : en or
Carte d’identité
Même si le salouva désigne la pièce de coton nouée à la poitrine, il est souvent accompagné du kishali, un châle porté sur les épaules ou noué dans le chignon.
Le salouva est l’expression même de la « Mayotte Touch« . Des tissus très colorés, portés comme de véritables ornements, transforment chaque vendredi en véritable défilé de mode.
Cette pièce de coton, cousue d’un seul côté, est un fort marqueur identitaire de Mayotte. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des salouvas qui affichent le « Karibou » mahorais, et la carte de l’île hippocampe.
Le M’sindzano, à base de bois de santal, est un masque que s’applique les femmes mahoraises. Son utilisation première est de protéger la peau des rayons du soleil, tout en nourrissant et en adoucissant la peau. Mais aujourd’hui, les jeunes Mahoraises s’en servent plus pour embellir leur visage à l’aide de petits dessins.
Le M’sindzano sert également à réaliser des tatouages éphémères, un peu à la manière du henné. Contrairement à ce dernier, le M’sindzano s’enlève très facilement à l’eau.
C’est donc tout un art de mise en beauté qu’apprennent les Mahoraises. Les plus douées peuvent d’ailleurs créer des motifs propres à un thème ou pour honorer les traditions locales.
Les bijoux sont la dernière touche de la tenue mahoraise. Les colliers, bracelets, boucles d’oreilles sont légion dans les chambres des jeunes Mahoraises. Les percings ne sont pas en reste non plus.
Pour sublimer la magnifique couleur de peau des Mahoraises, quoi de mieux que l’or ? Ce doré, qui rappelle le soleil de Mayotte, met en valeur la sensualité des femmes.
Vous l’aurez compris, la « Mayotte Touch« , c’est tout un art, que l’on peut contempler à son apogée lors du manzaraka, la dernière étape du mariage traditionnel mahorais.