Carte d’identité
- Famille : arbres – canneliers
- Cuisine : condiment, en infusion
- Vertus médicinales : stimule la digestion et la respiration, antiseptique
- Provenance : Madagascar, Sri Lanka, Zanzibar
Carte d’identité
Attention tout de même avec la cannelle : elle contient une substance toxique, la coumarine, en quantité faible.
En flânant sur les marchés, nous voyons ces tours, jolis paquets bien empaquetés avec des liens multicolores. Ce sont des écorces decannelle. Avant de les dresser si joliment, les producteurs les ont fait sécher au soleil après les avoir récoltées. Elles dégagent ainsi un arôme envoûtant, qui fait gronder nos estomacs.
Comme c’est l’heure du goûter, nous décidons de nous rendre chez John & Okama’s, un salon de thé. Nous allons y déguster la cannelle dans toute sa panoplie sucrée : thé, mais aussi gâteaux en tout genre.
Après avoir rempli nos estomacs, nous repartons en direction des marchés. Sur les étals, la cannelle n’est pas qu’un simple condiment, mais aussi un médicament. Elle fait donc à la fois le bonheur des cuisinières, mais aussi celui des soignants.
Cette écorce possède de nombreuses vertus : elle est à la fois antiseptique, antifongique et stimule la digestion et la respiration. On lui prête également des vertus anti-hypertension.
Comme toutes les plantes de Mayotte, l’huile essentielle de cannelle est à utiliser avec parcimonie : il faut 1 tonne d’écorce pour produire 3 à 5 kg d’huile essentielle.
Ce que nous ne savions pas, c’est que la cannelle s’utilise aussi dans les plats salés. Si nous avions l’habitude de plutôt le manger dans des tartes aux pommes ou aux prunes, ou dans les fameux « cinnamon rolls« , nous découvrons une nouvelle façon de le cuisiner.
Un peu comme un bouquet garni, la cannelle vient donc parfumer plats et sauces. On le retrouve surtout dans le pilao, le riz au poulet traditionnel de Mayotte.
C’est une belle découverte que nous faisons en dégustant ce pilao. Tous les parfums de l’île se mélange en bouche, et nous retrouvons toute la convivialité et la chaleur des Mahorais dans chaque bouchée.