Carte d’identité
- Espèce : rhizome
- Taille : jusqu’à 1 mètre
- Vertus : antioxydantes, cardiovasculaire, intestinale, musculaire…
- Utilisation : en complément alimentaire, en huile essentielle, en condiment ou en boisson
Carte d’identité
Très peu cultivée sur Mayotte, le curcuma est plutôt une épice importée. On le trouve donc dans de grands sachets sur les marché.
Originaire du sud de l’Asie, le curcuma a su se faire sa place dans les cuisines mahoraises. Sa belle couleur orangée vire au jaune à la cuisson. De quoi donner l’impression d’avoir le soleil de Mayotte dans son assiette.
Lorsque nous nous rendons au marché, nous ne pouvons pas manquer ces énormes sacs de curcuma réduit en poudre sur les étals. Très prisé des cuisiniers, le curcuma sert notamment à faire des carry (ou curry). Son goût un peu terreux permet de contrebalancer les saveurs piquantes d’autres épices.
Dans la médecine ayurvédique, l’efficacité du curcuma n’est plus à démontrer. Propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, effet positif sur les problèmes digestifs sont autant de vertus attribuées à ce rhizome.
Pour optimiser les dites vertus, il ne faut pas hésiter à associer le curcuma au poivre noir. Une association qui booste non seulement les principes actifs de la racine orange, mais aussi celles du poivre noir.
Le curcuma se mange aussi bien qu’il se boit. Dans la cuisine mahoraise, on le trouve plus sous forme de condiment, dans les carry ou encore dans des sauces accompagnant viandes et poissons.
Mais il peut également se déguster dans un golden latte, un lait chaud à base de curcuma, de cannelle, de poivre, de gingembre et de miel. La boisson idéale pour l’hiver en métropole, mais qui ne se prête pas vraiment au climat de Mayotte.
Sur les marchés, les locaux vous expliquent comment déguster ce rhizome. Ecoutez leurs conseils, et choisissez : à boire ou à manger, le curcuma est toujours un allié de choix.