Carte d'identité
- Localisation : Dzaoudzi, Petite-Terre
- Superficie : 17,5 hectares
- Profondeur moyenne : 4 m
- Durée de la balade : 1 heure
Le conseil à suivre : Il est impossible de se baigner dans le Lac Dziani. Son PH9, donc alcalin, est corrosif et donc dangereux.
Nous nous élançons après le lieu-dit de Totorossa, la route des Badamiers, point de départ de la randonnée. Très vite, nous arrivons au bord du lac : pas une habitation en vue, simplement la nature dans son plus bel apparat. Le lac, avec sa couleur vert turquoise, au coeur d’un impressionnant cratère, attire invariablement le regard.
Nous choisissons ensuite de partir vers la gauche, sur un petit sentier de terre au bord du cratère. Petit à petit, la vue sur Grande Terre et sur le lagon se découvre. Nos yeux ne savent plus où se poser : tout est stupéfiant.
En continuant sur le sentier balisé qui fait le tour du lac, nous nous retrouvons nez à nez, ou plutôt face à face, avec le lac, sa couleur verte et son immensité. Nous nous sentons petits face à ce géant plat de plus de 4 000 ans. Nous apercevons une petite plage, sur laquelle il est possible de se promener. Gare toutefois à l’eau et à ne pas s’en approcher.
Nous reprenons ensuite notre tour du lac, pour arriver au dernier point de vue, et sûrement le plus époustouflant. Au premier plan, la plage de Papani et son sable invite à la détente (et à la baignade cette fois !) après notre marche. Puis l’Océan Indien à perte de vue.
Comment ne pas être ébahi par cette vue qui semble infinie ? Les pans de falaises éboulés nous rappellent le passé géologique de l’île Hippocampe, pas tout à fait tranquille.
Nous avons à nouveau le choix : nous pouvons rentrer par le sentier que nous avons emprunté, et la boucle sera bouclée, ou nous pouvons descendre sur les plages de Moyas. Nous prenons la deuxième option : après notre balade, nous avons bien envie de nous poser sur le sable… Et nous baigner !
Si vous êtes fin observateur, vous pourrez remarquer des traces de tortues marines, venues pondre la nuit. De notre côté, après un moment de pause bien mérité, nous décidons de revenir à Pamandzi. Le Lac Dziani nous aura livré son mystère, et nous allons rester sur Petite-Terre pour profiter de son effervescence.